Le contexte
Un tracé concerté
En 2011, lors de la concertation publique, les habitants ont choisi de faire passer le tramway T1 par le nord de Colombes, pour accéder plus facilement à des lieux qu’ils utilisent au quotidien.
Amélioration du maillage de transport en commun sur le territoire
Le projet participe à la fermeture de la « rocade tramway » en première couronne. Il répond à la nécessité de renforcer la desserte face à l’extension de l’urbanisation et au nombre toujours croissant de déplacements en proche banlieue.
Le prolongement du tramway T1 répond ainsi à la demande des franciliens en créant plus de mobilité, plus de lien, plus de vie et moins de pollution. Le tramway T1 constitue également un élément du réseau du futur Grand Paris auquel il sera à terme rattaché.
Les travaux concessionnaires et préparatoires
Avant de réaliser la plateforme sur laquelle circulera le tramway, les concessionnaires doivent déplacer leurs réseaux souterrains d’électricité, de gaz, d’eaux, d’eaux usées, ou encore de télécommunication. Ils en profitent pour renforcer et moderniser les réseaux. Dans ce cadre, des travaux d’assainissement et de déconstruction du Département des Hauts-de-Seine sont en cours.
Le remplacement des arbres
De fin janvier à fin février 2021, afin de libérer l’espace nécessaire aux travaux préparatoires au tramway T1, les opérations de remplacement des arbres sont réalisées. Cette opération se déroule en hiver afin de respecter les périodes de nidification, de reproduction et d’hibernation de la faune. Le bois sera réutilisé pour aménager certains espaces publics ou partagés avec du mobilier d’extérieur ainsi qu’en paillage et en compost.
Dès cette année, une centaine d’arbres seront plantés, dans le parc Pierre Lagravère, au collège Moulin Joly et le long des routes départementales à Colombes. Une fois le projet achevé, ce sont plus de 610 arbres au total qui seront plantés le long du futur tramway et sur le territoire communal : magnolias, cerisiers, frênes, platanes, prunus, arbres de fer et merisiers. Le parti paysager contribue à l’amélioration du cadre de vie et à la valorisation des territoires traversés. La palette végétale préconise des essences diversifiées incluant les contraintes d’entretien pour les alignements tout le long du tracé.
FAQ
Pourquoi remplacer les arbres le long du T1 Asnières-Colombes ? Le point sur les raisons et les précautions prises
Pour que le T1 Asnières-Colombes trouve sa place sur la chaussée, certains arbres d’alignement doivent être remplacés. Ces opérations font partie des travaux dits préparatoires.
Pourquoi certains arbres d’alignement ne peuvent être maintenus le long du tracé ?
Parce qu’ils empêchent de procéder aux travaux indispensables à la construction du tramway, parce qu’ils sont situés à l’emplacement de la future plateforme du T1 Asnières-Colombes ou encore pour des raisons de sécurité, leurs branchages risquant d’interférer avec les lignes d’alimentation électrique du tramway.
Quelles sont les précautions prises ?
Inévitables, ces campagnes de renouvellement des arbres d’alignement sont très encadrées : tous les moyens sont mobilisés pour en limiter l’ampleur et pour atténuer leurs effets sur l’environnement.
Ces opérations sont ainsi planifiées entre les mois d’octobre et de mars, afin de respecter les périodes de nidification, de reproduction et d’hibernation de la faune.
Quand et où ?
Les travaux se déroulent en janvier et février 2021. Mobile, le chantier se déplace dans la commune de Colombes, en veillant à limiter la gêne occasionnée sur le stationnement, les cheminements piétons et la circulation.
Que deviennent les arbres ?
Ils seront recyclés. Le bois sera réutilisé sous forme de mobilier urbain, ou encore pour aménager certains espaces publics ou partagés avec du mobilier d’extérieur ainsi qu’en paillage et en compost.
Dès 2021, une centaine d’arbres seront plantés, dans le parc Pierre Lagravère, au collège Moulin Joly et le long des routes départementales à Colombes. Une fois le projet achevé, ce sont plus de 610 arbres au total qui seront plantés le long du futur tramway et sur le territoire communal : magnolias, cerisiers, frênes, platanes, prunus, arbres de fer et merisiers.
Les bénéfices du tramway
Le T1 en chiffres
6,4 km de ligne supplémentaire, soit un total de 20,1 km pour le T1 entre Colombes et Bobigny
22 minutes de trajet entre Asnières-sur-Seine et Colombes
11 nouvelles stations et 2 stations réaménagées entre Asnières et Colombes
200 000 habitants et 70 000 emplois concernés entre Asnières et Colombes*
Plus de mobilité et de lien
Faciliter les déplacements des habitants et des salariés des Hauts-de-Seine en renforçant la desserte en transports en commun de banlieue à banlieue. Créer de nouvelles liaisons entre les quartiers.
Nouvelles correspondances
Les connexions à Asnières avec la ligne 13 du métro et à Colombes avec le Transilien J et le T2, renforçant la cohésion entre les territoires.
Plus de vie
L’aménagement d’une ligne de tramway prévoit des travaux de requalification urbaine (renouveau de l’éclairage public et des sols, plantation d’arbres et création de pistes cyclables…). Facteur de dynamisme, il voit aussi se développer de très nombreux équipements publics tout le long du tracé.
Des lieux de vie mieux desservis
Hôpital, établissements scolaires, installations sportives et culturelles, le T1 Asnières-Colombes desservira demain équipements publics, zones d’activité et commerces.
Moins de pollution
Le tramway est un mode de transport écologique, il est silencieux et permet de réduire les bouchons.
Un mode de transport écologique
Le tramway est considéré comme un mode de transport propre. Il est aussi plus silencieux qu’un bus. Les niveaux acoustiques et vibratoires seront inférieurs à ceux actuellement relevés, provoqués par la circulation routière et le voisinage. S’intégrant dans une voirie existante, l’impact sur le milieu naturel sera faible et surtout temporaire, puisque restreint à la phase travaux. À moyen terme, les aménagements réalisés seront même profitables à la biodiversité.
Le calendrier
Cette étape du projet sera financée par le Contrat Plan État-Région 2015-2020 et sur la prochaine période de contractualisation pour le complément du financement. Le planning de réalisation est en cours d’actualisation par les maîtres d’ouvrage.
(* en 2017)